8 raisons (avouables) de quitter son job

On a tous de nombreuses raisons de quitter son emploi : le job ne paie pas, l’atmosphère est mauvaise… Mais que peut-on dire à un recruteur ?

On a tous de nombreuses raisons de quitter son emploi : le job ne paie pas, l’atmosphère est mauvaise, vous cumulez les heures supplémentaires sans complément de salaire, vous vous tournez les pouces toute la journée, vous venez chaque matin la boule au ventre, vous avez votre chef sur le dos toute la journée, l’entreprise est en train de couler, vous n’êtes plus en phase avec la stratégie de la direction… Comme vous le savez, toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Les raisons pour changer de poste sont nombreuses, mais il n’est pas toujours évident de les avouer à un recruteur. Voici 8 raisons avouables de quitter son job. Ainsi, quand les recruteurs vous demanderont : « pourquoi souhaitez-vous quitter votre emploi ? », vous saurez quoi leur répondre.

1. L’évolution de carrière

Après 3 ans dans la société pour laquelle je travaille, j’ai acquis les compétences nécessaires pour franchir une étape dans ma carrière. Je souhaite manager une équipe, mais il n’y a pas de place disponible actuellement, et il semblerait que je doive patienter encore quelques années pour monter les échelons. Je comprends que pour pouvoir évoluer, je dois prendre l’initiative de changer d’employeur. Ce sera pour moi une raison supplémentaire de motivation car j’apprendrai à promouvoir un nouveau produit, avec une nouvelle équipe.

L’avis du recruteur : Si l’entreprise vous avait proposé d’évoluer, vous seriez resté. A condition de pouvoir évoluer (et vous vous donnez les moyens de le faire), vous êtes fidèle à l’entreprise.

2. Changer de secteur d’activité

Je suis expert dans mon métier et mon travail est reconnu. Au cours des dix dernières années passées dans la même entreprise, j’ai pu évoluer. J’en suis ravi car les efforts ont été récompensés. Aujourd’hui, je souhaite changer de secteur d’activité. J’aimerais découvrir la grande distribution. Certes, sur le papier je n’ai pas la connaissance du secteur, mais la grande distribution m’intéresse depuis toujours. Preuve de mon attractivité pour ce secteur d’activité, je suis abonné aux revues spécialisées et je suis de près les évolutions du secteur. En outre, je connais le métier sur le bout des doigts et il me faudra peu de temps pour me sentir comme un poisson dans l’eau dans ce nouvel environnement.

L’avis du recruteur : On catalogue facilement un candidat par ses années passées dans un seul et même secteur d’activité. Un candidat motivé et curieux s’adaptera aisément à un nouveau secteur.

3. Changer de poste

Depuis des années, j’ai en charge la communication de mon entreprise. Aujourd’hui, je voudrais me tourner vers les métiers du commerce. Ça pourrait paraître surprenant, mais finalement pas tant que ça. En tant que responsable de la communication, je vends en interne les projets de la direction. Je dois convaincre les collaborateurs d’adhérer aux nouveaux projets. En externe, je vends du rêve aux clients, et des maraudes aux journalistes pour les convaincre de parler de ma société dans leurs journaux. Eh oui, je suis en fait commerciale !

L’avis du recruteur : Vouloir changer de poste n’est pas rare et est totalement compréhensible. La difficulté est d’expliquer comment vous est venue l’idée de changer de voie, pourquoi choisir cette nouvelle voie, et en quoi vos expériences passées seront un atout pour ce nouvel emploi.

4. Le salaire

Je donne toujours le meilleur de moi-même pour accomplir les missions qui me sont confiées. Malheureusement, la politique de l’entreprise ne récompense pas ses meilleurs éléments. Depuis que je suis dans cette entreprise, je n’ai jamais été augmenté. Avec mon expérience, et compte tenu du salaire moyen de la profession, je devrais toucher 20% de plus. Aujourd’hui, pour être mieux payé, je suis prêt à relever de nouveaux défis ailleurs.

L’avis du recruteur : Pour gagner plus, il ne suffit pas toujours de travailler plus. Il faut parfois aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs. Si c’est le cas, tentez votre chance chez le concurrent (ou dans toute autre entreprise). Rien ne vous empêchera, avant de poser votre démission, de mettre votre employeur dans la confidence et lui demander s’il s’aligne, ou pas. Vous seriez surpris du nombre d’entreprises qui acceptent finalement d’augmenter un employé qui a trouvé une meilleure proposition ailleurs.

5. Changer de région

J’aime beaucoup mon travail et l’entreprise dans laquelle je travaille. Mais il y a un an, la famille s’est agrandie avec la naissance de Nathan. Nous souhaitons lui apporter une qualité de vie meilleure. C’est pourquoi nous souhaitons changer d’air. Plusieurs régions françaises nous plaisent beaucoup, cependant nous avons une préférence pour le Nord car de grandes entreprises y ont leur siège social et cette région entame une vraie mutation résolument tournée vers l’avenir avec la création de pôles technologiques. Et, cerise sur le gâteau, nous avons de la famille ici.

L’avis du recruteur : Vouloir changer de région pour se rapprocher de sa famille ou pour changer de mode de vie, est fréquent. En particulier, les Parisiens qui souhaitent offrir une vie plus paisible à leurs enfants (et à eux-mêmes). Il faudra bien sûr montrer que vous ne venez pas sur un coup de tête, et que vous saurez vous acclimater facilement.

6. Changer de pays

Dans le cadre de mon travail, je suis en contact au quotidien avec des fournisseurs internationaux. Je parle et négocie en anglais. Aujourd’hui, j’aimerais franchir une étape supplémentaire en m’installant aux Etats-Unis. J’y suis allé trois fois, pour une durée de 6 mois. J’ai un réel coup de cœur pour ce pays dans lequel je me sens vraiment bien. Je maîtrise parfaitement mon métier, et il me faudra très peu de temps pour être 100% opérationnel. Le fait que je sois Français est sans nul doute un atout pour toute entreprise internationale qui a des ambitions en Europe.

L’avis du recruteur : Attention. Travailler dans un autre pays n’a pas que des avantages, loin de là. Sachez que, en fonction du pays dans lequel vous voulez tenter une nouvelle aventure, vous pourrez être amené à passer une série de tests médicaux, prouver que avez les ressources financières suffisantes pour rentrer dans votre pays natal, et obtenir le VISA pour travailler dans le pays d’accueil. N’oubliez pas que la sécurité sociale et les nombreuses aides offertes en France sont souvent inexistantes ailleurs. Renseignez-vous bien avant de partir !

7. Nouveaux challenges

Pendant ces cinq dernières années, j’ai été amené à accomplir de nombreux chantiers ambitieux. J’ai créé un nouveau département, lancé un nouveau produit, et aujourd’hui le business tourne parfaitement avec l’équipe mise en place. Je pense que c’est le moment pour moi de relever de nouveaux challenges, dans une nouvelle entreprise.

L’avis du recruteur : il arrive un moment où on a fait le tour de son poste. Certains apprécient de lever le pied et de se reposer sur leurs acquis. D’autres ont besoin de commencer un nouveau projet. En partant une fois les gros chantiers finis et avec une équipe capable d’assurer le développement des activités, vous partez l’esprit serein et vous rassurez le nouvel employeur sur votre professionnalisme.

8. Plus en phase avec la stratégie de l’entreprise

Je suis arrivé dans cette entreprise pour développer l’international. C’est la raison majeure pour laquelle j’avais accepté le poste à l’époque. Depuis le rachat de l’entreprise par une multinationale l’an passé, la stratégie a changé. L ‘entreprise doit se recentrer sur les activités françaises. C’est pourquoi je souhaite aujourd’hui relever de nouveaux challenges dans une entreprise avec des ambitions internationales.

L’avis du recruteur : Attention à la formulation. En montrant votre désaccord avec la direction, le nouvel employeur pourrait extrapoler et craindre que vous pourriez être en désaccord avec la stratégie de l’entreprise pour laquelle vous postulez. Rassurez-le en le faisant adhérer à votre vision.